L’opposition plurielle composée de l’ADP, du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition, du CDR et du FDP, désormais appelé opposition républicaine a annoncé dans l’après midi du vendredi 29 mars de reprendre la rue après l’échec du dialogue politique.
C’était au cours d’une conférence de presse qu’elle a tenu à la maison des journalistes de Coléah. Ce collectif de l’opposition compte organiser une série de manifestations à partir du lundi 8 avril 2013 et les jours suivants. Cela, afin d’obtenir de la part du pouvoir en place un dialogue franc et sincère dit-elle.
Le porte-parole des opposants, Aboubacar Sylla, président de l’UFC a également évoqué les raisons de leur retrait aux préparatifs du dialogue politique au palais du peuple, car, selon lui la phase du dialogue proprement dite n’avait pas débuté. « Les bases sur lesquelles le dialogue devrait se tenir ont été remises en cause par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation », accuse Aboubacar Sylla.
Parmi les raisons évoquées, M. Sylla énumère la libération des militants de l’opposition, la suspension des activités de la CENI, le choix des facilitateurs et autres.
Il faut signaler que l’itinéraire choisi pour la marche du 8 avril prochain est le rond- point de Hamdallaye jusqu’au stade de la mission dans la commune de Kaloum en passant aussi par le Niger et l’Autoroute. Elle sera suivie d’une journée ville morte le mardi 9 avril.
Etaient présents autour de la table, Lansana Kouyaté du PEDN, Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, Mamadou Baadiko Bah du FDP, Jean Marc Telliano du RDIG, Sidya Touré de l’UFR, Fodé Mohamed Soumah de la GECI…