Conakry 18 avril 2013 – Selon un premier bilan officiel établi à 12h45 GMT, la marche organisée à Conakry par l’Alliance pour la Démocratie et le progrès (ADP) le Collectif et le CDR, fait état de plusieurs interpellations et de deux blessés admis à l’hôpital Donka et au CMC de Matam.
Malgré le changement d’itinéraire décidé par le Gouvernorat de la ville de Conakry (Hamdallaye-Stade du 28 septembre), l’opposition s’en est tenue à sa première décision (Gbéssia-Pont du 8 novembre) en violation de la décision de l’autorité en charge de l’administration de la ville de Conakry.
Sur l’axe Coza-Bambéto pour remonter à Gbéssia en passant par l’aéroport, des échauffourées ont été signalées entre forces de l’ordre et manifestants. Ces derniers ont jeté des pierres sur les forces de sécurité qui ont répliqué en utilisant les moyens conventionnels de maintien d’ordre (gaz lacrymogène).
Même scénario sur l’autoroute Fidel Castro où des incidents ont été signalés.
Pour assurer la protection des populations civiles, les autorités guinéennes ont déployé un dispositif de sécurité constitué de 4000 hommes – 1500 policiers et 2500 gendarmes.
Les autorités guinéennes tiennent des points d’information réguliers avec les médias, la société civile et les partenaires internationaux sur le déroulement de la manifestation.
Le Porte-parole du Gouvernement
Contact médias :
M. Damantang Albert CAMARA, Porte-parole du Gouvernement, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi