“Zéro enfant dans les rues de Conakry”, c’est le thème d’une conférence de presse qu’a animé l’Association pour le Droit des enfants et des Femmes (ADEF) ce lundi 1er juillet à Coléah.
Comment parvenir à cet idéal de Zéro enfant dans les rues de Conakry? l’ADEF compte faire des plaidoyers en entendant d’obtenir des financements pour la réalisation d ses activités.
Pour le vice-président de cette association, Yaya Bah, les objectifs de l’ADEF sont entre autres de contribuer à l’amélioration des conditions d’existence et d’épanouissement des enfants et des femmes, bâtir une synergie pour la promotion et la protection des droits des enfants et des femmes, lutter contre toutes les formes de discrimination et d’exploitation qui troublent le développement physique et moral des personnes vulnérables.
Au compte des activités menées par son association, la présidente de l’ADEF, Fatoumata Camara précise que son association a jugé nécessaire de commencer par les enfants qui se trouvent dans les prisons de Conakry. Car pour elle, nombreux sont ceux qui ne méritent pas d’être dans ces endroits pareils. Tout en citant le cas d’un enfant de deux ans du nom de İssiaga qui se trouverait en prison depuis sa naissance.
Le combat de cette association est de libérer cet enfant inoffensif, dit -elle. Avant d’ajouter ceci: “Cet enfant n’a pas sa place dans cette prison. C’est sa mère qui est fautive et non lui”. Pour terminer, Fatoumata Camara lance un appel au gouvernement, aux organismes et personnes de bonnes volonté afin de mettre les moyens à la disposition de l’ADEF pour la réalisation de ses projets.{jcomments on}