Les musulmans de Guinée-Conakry, à l’instar de de la Umma islamique,a célébré ce mardi 15 octobre l’Aid el Aidda marquant le sacrifice d’Abraham à Dieu. En dépit de la grandeur de l’évènement, conjoncture économique et crise politique sont au menu.
Vêtus de leurs plus beaux boubous, pour ceux qui en avaient eu les moyens de s’offrir ce » luxe », les Guinéens ont accompli ce rite religieux.
Sue les places publiques, nulle image de division des Guinéens comme autour des questions politiques.
Assez de responsables administratifs, politiques et économiques du pays ont appelé à la réconciliation, à la paix, à la justice, au » partage du pouvoir », à l’accalmie etc…
Les Guinéens se sont rendus aux urnes le 28 septembre dernier, au compte des législatives organisées presque trois ans après. La boule de Matoto reste à la gorge de ce scrutin législatif. A la commission de centralisation des votes de cette grande circonscription, 800 bureaux de vote, une confusion empêche le déroulement normal des opérations de décompte des voix.
Ce blocage, même levé lundi, empêche les Guinéens et les représentants de la communauté internationale de voir les tendances se dégager, à propos de la future représentation au Parlement. Cent quatorze députés doivent être élus dont 38 à l’uninominal et les autres au fort reste sur les listes nationales.
Des voeux pour une décrispation de la situation politique, afin que le pays puisse se remettre sur les rails du développement, ont été également formulés.
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