Le Ministre de la Communication, Makanéra Kaké était il y a quelques heures face à la presse pour couper court aux rumeurs qui circulent dans le pays à propos de l’assassinat de Womey afin d’éviter les violences dans la cité.
« On ne peut défendre les victimes et les bourreaux à la fois. Soit tu défends les victimes ou les bourreaux » a dit Makanera Kaké Ministre de la Communication.
Ce drame a coûté la vie à 8 personnes dont 3 journalistes partis sensibiliser les citoyens de Womey à N’Zérékoré contre le virus Ebola.
A l’entame, Le Ministre Makanera a condamné fermement cet acte ignoble, avant de dire qu’il a été étonné de l’indifférence de certains medias de la place, qui ont ouvert l’antenne aux gens pour « raconter n’importe quoi. » Il est revenu ensuite sur les circonstances de ce drame odieux.
« Quand nous sommes arrivés à Womey, les habitants ne voulaient pas nous montrer les corps. On a mis la pression, ils ont dit d’accord. Mais à la une condition, qu’on éloigne les agents des forces de l’ordre dans le village. Nous avons accepté d’aller sans les forces de l’ordre. Quand ils nous ont montré le wc dans lequel gisaient les corps, ils ont mis le béton pour ne pas qu’on sache, où se trouvaient ces corps. Du coup, nous avons privilège l’intérêt supérieur de la Nation. Donc, nous avons fait rentrer les forces de l’ordre afin de traquer les fauteurs et les sanctionner à la hauteur de leur forfaiture » explique le Ministre de la Communication.
« Pour la cohésion sociale, nous avons demandé aux familles des victimes, de ne pas exposer les corps. Ce qui a été compris » a -t-il expliqué.
» On ne demande pas être remerciés ou félicités, mais qu’on ne réduit pas nos efforts dans le néant » clame Makanéra.
En ce qui concerne la rumeur sur sa demande de retrait du statut de sous-préfecture à la localité de Womey, le ministre répond qu’il » n’a pas le pouvoir de retirer le statut d’une sous préfecture » car cela est donné par un décret présidentiel.
Il faut noter que chaque famille éplorée a reçu du gouvernement 10 millions de francs guinéens, exception faite de la famille du journaliste Facely camara de la Radio Zaly qui a obtenu 13 millions 400 mille francs guinéens avec un sac de riz et les deux autre journalistes ont reçu chacun 12 millions 400 francs guinéens avec un sac de riz.