Guinée-Conakry, Le Représentant spécial de l’ONU en Afrique, Ibn Chambass, est encore dans nos murs. On ne sait même plus combien de fois l’officiel onusien a foulé le sol guinéen ces derniers temps pour aider à ramener opposants et partisans du pouvoir à la table de dialogue.
Incontestablement, dans l’Ouest africain, la scène politique guinéenne demeure un sujet qui inspire à la Honte. Une classe politique qui, depuis plusieurs années, continue à montrer des signes d’immaturité politique qui ne peut laisser indifférente l’ONU. Nos politiciens blaguent avec le feu et c’est pourquoi ça donne du travail à plusieurs employés de l’ONU et au Représentant spécial du secrétaire général en Afrique de l’Ouest.
Ibn Chambass, au regard de ce qui se trame en Guinée : menaces d’opposants, menaces de manifestations politiques aux conséquences imprévisibles, est pour la enième fois au chevet de la classe politique la plus grabataire du continent !
C’est en Guinée que l’Accord politique, même paraphé en présence de milliers de diplomates et représentants de l’ONU, n’est jamais appliqué à la lettre ! Ceci ne peut qu’attiser le feu face à une opposition qui ne manque pas d’occasion pour descendre dans la rue ou appeler à la « ville morte ».
La dernière parenthèse, deux journées « ville morte », a été une claque ! A Conakry, tout comme dans les grandes villes du pays, les activités des citoyens montrent à l’opposition que la stratégie doit être changée ! La mayonnaise ne prend plus.
En dépit de cet échec cuisant, qui n’est pas une victoire pour le pouvoir d’Alpha Condé, non plus, l’appel à quitter le rang des « enfants gâtés » de la politique demeure.