Conakry, Guinée : Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, a réagit aux propos sur l’éradication de la pauvreté d’ici 5 ans en Guinée tenus par le premier ministre, Dr Kassory Fofana, en Haute-Guinée.
Au cours de l’assemblée générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée ce Samedi 18 janvier, le secrétaire général dudit syndicat a quelque peu ironisé sur la sortie du premier ministre Ibrahima Kassory Fofana. Ce dernier avait dit dans son discours à Kankan : « dans 5 ans qu’il n’y aura plus de pauvres en Guinée’’.
Soumah a aussi souhaité que le 4 millions annoncés par son ancien adjoint, Alpha Oumar Tounkara lors d’une sortie médiatique qui dit avoir appris du gouvernement, soit mis sur la table de négociation. A ces propos, Aboubacar Soumah estime que l’Etat a de l’argent parce qu’il distribue aux pauvres alors que les enseignants réclament depuis trois ans leur fameux 8 millions.
«Pour éradiquer la pauvreté, il faut investir dans l’Education, construire les écoles et mettre les enseignants dans les meilleures conditions. Nous nous ne demandons pas grand-chose. Vous aviez suivi Tounkara (Secrétaire général Adjoint exclut ndlr) il a dit que le gouvernement a donné 4 millions et qu’on a refusé. Et Il a dit que le premier ministre est témoin mais également Tibou Kamara (Ministre de l’industrie ndlr). Mais en ma connaissance et à la connaissance du bureau exécutif, jamais cette proposition nous a été faite. Jamais on nous a dit la proposition de 4 millions d’augmentation et qu’on a refusé, jamais cela ne nous a été dit ! Maintenant comme c’est disponible, puisse que lui-même (Alpha Oumar Tounkara ndlr) a dit que c’est disponible, dans les négociations on commencera à mettre mains sur les 4 millions puis on verra ce qu’ils peuvent mettre sur ça pour qu’on puisse suspendre la grève » a dit Aboubacar Soumah.
Au cours de cette même assemblée, le secrétaire général du SLECG a surtout insisté sur la libération de la dizaine d’enseignants arrêtés et traduits en justice au Tribunal de Première Instance de Mafanco avant tout retour sur la table de négociation.