Le dialogue se poursuit au palais du peuple où chacune des parties prenantes défend bec et ongle sa position. Ce vendredi 07 juin 2013, 3ème journée de ce cadre de concertation, les acteurs politiques guinéens plancheront sur les questions qui brouillent le marigot politique.
Pour l’instant, selon le président de l’UFDG, chacune des parties a décliné sa position et les arguments qui la soutiennent sur des questions posées sur la table depuis le premier jour du dialogue. Ces point sont le vote des Guinéens de l’étranger, l’opérateur de saisie Waymark, le fonctionnement de la CENI, et l’annulation du décret du 30 juin.
A entendre quelques leaders hier, le dialogue se poursuit, mais pour l’instant aucune question n’a été satisfaite.
« Chacun a montré que sa position est fondée sur le droit et sur la bonne pratique électorale » s’exclame Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, à la sortie du dialogue de ce jeudi.
L’opposition guinéenne pour le démarrage de ce dialogue avait posé un certain nombre de préalable au collège des facilitateurs piloté par le diplomate Onusien Said Djunnit. Cette demande n’est pas resté sans suite car le gouvernement guinéen pour la bonne marche de ce dialogue, a mis en liberté le lundi dernier 37 militants arrêtés lors de la récente manifestation.
« Il reste 12 militants non libérés dont ils estiment que ceux-ci n’ont pas été arrêtés dans le cadre de la manifestation et que ce sont des délinquants » poursuit le président de l’UFDG. Et d’ajouter qu’ils sont entrain de procéder à la ‘’vérification’’
A signaler que les marches de l’opposition guinéenne ne connaissement pas seulement des arrestations mais aussi des pertes en vie humaine et des dégâts matériels importants sont déplorés. Ce qui fait douter plus d’un quant à la nécessité du recours à cette stratégie de revendication.
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