
Ce vendredi 14 juillet 2017, aux environs de 3 heures du matin, un avion en provenance de la Libye, avait à son bord 136 migrants guinéens. Il y avait 3 femmes parmi les 136 migrants. Le retour de ses Guinéens a été possible grâce à l’appui de l’Organisation internationale de la migration.
Partis à la recherche d’un hypothétique bonheur, l’aventure n’a pas du souri à ces Guinéens. Selon le directeur en charge des affaires humanitaires du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Monsieur Keita Dénka , ces Guinéens vivaient en Libye dans des conditions très pitoyables : » ces migrants ne vivent pas dans de bonnes conditions. c’est pourquoi nous avons reçu un manifeste de 180 migrants, mais il n’y a que 136 qui sont venus, parce-que le rassemblement est très difficile, ils sont dans des différentes prisons. Donc pour les mettre ensemble , les envoyer en Guinée c’est tout à fait des problèmes ».
Monsieur Denka Kéita a ajouté que la majeure partie de ces clandestins sont des analphabètes » Il n’y a que des jeunes qui n’ont pas terminé leurs études.
De son côté, Monsieur Condé Mamadou Seydou, directeur adjoint des Guinéens de l’étranger affirme être contacté de la situation par l’OIM: « nous avons été contacté par l’OIM, que nos compatriotes sont en difficulté en Libye. C’est dans ce contexte que nous avons sollicité qu’ils rentrent, en leur facilitant le retour et ainsi que leur réintégration dans la société ».
Mamadou Diallo es un des migrants rapatriés. Il accuse la pauvreté d’être à la base de son départ du pays : » j’ai quitté la Guinée à cause de la pauvreté, pour aller en Libye. C’était le 21 décembre 2015. Mais depuis mon arrivée là-bas, je n’ai pas trouvé le bonheur. J’ai été emprisonné pour la première fois à deux semaines, mes parents ont payé 6 millions francs Guinéens, pour ma libération, en plus j’ai travaillé durant 7 mois pour avoir 1200 dinars pour aller à Tripoli et c’est en cour de route que j’ai été attrapé pour la deuxième fois j’ai été mis en prison pour 9 mois. Je conseille donc à tous mes frères africains et surtout guinéens de ne pas aller en Libye, parce que chaque jours que Dieu fait, il y ‘a des morts d’hommes… »
Mariame Sylla